Association des amis de Geneviève Gallois

Mère Geneviève Gallois

Née en 1888, Geneviève Gallois entre en 1907 aux Beaux Arts de Montpellier.
En 1909, son père l'installe à Paris. Grâce à L. A. Willette, elle commence une carrière prometteuse de caricaturiste. Elle découvre les Bénédictines de la rue Monsieur, participe à la liturgie, et se convertit.

En 1918, elle entre au monastère. Poussons cette petite porte : qu’y a-t-il derrière ? O douceur ! O paix ! O silence ! c’est le cloître.

L’apprentissage de la vie monastique est rude à sa grande sensibilité, et ce n’est qu’en 1933 qu ‘elle prononce ses vœux : c’est le bond dans l’inconnu, la consécration monastique. Pas moyen de se défiler à côté. Est-ce moi qui ai inventé cela ? Oh non, c’est Lui. Alors, marchons.

Mère Geneviève pensait avoir déposé crayons et pinceaux pour toujours. Mais le Docteur Alexandre (déjà mécène de Modigliani)découvre son talent et obtient pour elle de l’ abbesse la permission et le temps de dessiner : ma journée est partagée entre le ménage, le raccommodage et le dessin, ou plutôt la gravure. Je m’évertue à apprendre. Le procédé est long et patient. Mais tout cela est tellement subordonné à l’unique nécessaire qui est de parvenir à Dieu.

Mère Geneviève dessine (la vie quotidienne, la liturgie, la vie du petit saint Placide…etc), elle peint, grave, sculpte des marrons, brode des ornements liturgiques…

En 1951, la communauté déménage à Limon : voilà notre Abbaye, la plus belle que le monde puisse porter !

Elle dessinera pour la nouvelle église des vitraux et les réalisera entièrement, jusqu’à la cuisson :

Quelle sera la réaction de tous ces verres, dans la lumière ? Je veux, non pas une peinture immobile, mais un frétillement… le vitrail parle plus par la lumière qu’il capte que par le sujet même qu’il représente.

1958 : je peins un vitrail que je veux absolument finir : une religieuse qui monte au ciel toute joyeuse. Quand j’aurai fini de représenter cela, il ne me restera plus qu’à en faire autant.

Octobre 1962, 10 jours après la pose du dernier vitrail, Mère Geneviève s’éteint.

Les vitraux de l’église abbatiale sont accessibles au public, et un musée Mère Geneviève peut être visité sur rendez-vous. Des ouvrages sont en vente au magasin, dont un gros livre retraçant toute son œuvre : « Mère Geneviève Gallois, bénédictine, peintre, graveur, verrier », de Noël Alexandre, fils du docteur Alexandre.

Marrons d'Inde sculptés

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